À découvrir
Les Cassès : Un mémorial érigé en lieu et place du bûcher cathare
À 5,5 Km du Vaux
La petite commune de Les Cassès fut en 1211 le théâtre d’un terrible bûcher où périrent des dizaines de personnes jugées hérétiques du fait de leur allégeance au catharisme.
Si le Lauragais apparait comme un haut-lieu du catharisme, la commune de Les Cassès, dans l’Aude, en est pour ainsi dire l’un de ses sites martyrs. Sans rentrer dans le détail des fondements de la doctrine cathare, en se plaçant du côté des croyants, les cathares étaient appelés les « bons chrétiens », les « bons hommes » ou « bonnes dames ». En revanche l’Inquisition qui les traquait, les appelait les « hérétiques albigeois » ou encore les « parfaits hérétiques ».
L’histoire raconte – selon la signalétique aménagée par les associations « Les Cassès 1211 » et « Lauragais au cœur » sur le site cassignol du fort – que le seigneur Simon de Monfort – qui conduisait la croisade contre les Albigeois (1209-1229) – assiégea le castrum (lieu fortifié) des Cassès le 20 mai 1211 pour y éradiquer l’hérésie cathare.
Sur les 94 « bons hommes » et « bonnes dames » réfugiés dans la tour du castrum, 60 refusant d’abjurer leur foi en se convertissant au catholicisme furent brûlés par les croisés.
Voilà pourquoi au bout du chemin du Fort bordé de résineux, la plateforme déserte où jadis était implanté le castrum abrite à son extrémité un Mémorial Cathare.
Le village de Saint Félix Lauragais
À 6 Km du Vaux
Entourée de champs de blé et de tournesols, cette jolie bastide du Pays de Cocagne propose la visite de sa charmante place agrémentée d’une halle autour de laquelle se dressent des maisons anciennes à pans de bois. Le village de Saint-Félix-Lauragais, qui fut en 1167 le siège du premier concile cathare, invite à la découverte de sa collégiale du XIVe siècle, de son château et de son superbe panorama sur la Montagne Noire et les Pyrénées.
A ne pas manquer
Le week-end de Pâques, la fête de la Cocagne propose, en rapport avec l’histoire du Lauragais, spectacles, animations et artisanat local. Ambiance garantie !
Gastronomie
Vous y trouverez le bar-restaurants « Le cocagne » et une boulangerie artisanale sur la place du village.
Pour découvrir une cuisine gastronomique traditionnelle dans un lieu chargé d’Histoire, rendez-vous à « l’Auberge du Poids public » sur l’artère principale du village. Cette maison de bouche a été consacrée Championne du Monde du Cassoulet.
La ferme et Fromagerie de Cabriole
À 8,5 Km du Vaux
Visitez l’élevage de chèvres et de vaches et achetez les produits de la Fromagerie de Cabriole.
Ferme traditionnelle sur le plateau de Saint-Félix-Lauragais, la Ferme de Cabriole est un élevage de chèvres Saanen et de vaches de race Brune. Le lait produit par la Ferme de Cabriole est transformé sur place dans la fromagerie.
Productions de la ferme : Exploitation en polyculture élevage: chèvres, vaches, fabrication de fromage de chèvre et de vache, vente à la ferme.
Une visite libre de l’élevage est proposée aux visiteurs.
Le marché de Revel
À 15 Km du Vaux
Tous les samedis matins, dès 7h, la place centrale s’anime autour d’un marché, classé 2ème du palmarès des « plus beaux marchés de France ».
Ce marché est installé sur la place Philippe VI de Valois autour et sous la Halle composée de 79 poteaux de chêne, et surmontée d’un magnifique beffroi datant de 1834.
Plus de 300 producteurs de la région se côtoient, c’est un véritable festival de couleurs.
Le bassin de Saint-Ferréol
À 18 Km du Vaux
Le lac de Saint-Ferréol est une retenue d’eau niché dans un vallon sur le cours du Laudot. Le site est entouré des premiers sommets arborés de la montagne Noire avec leur camaïeu de vert.
Ce barrage a été construit par Pierre-Paul Riquet entre 1667 et 1672 dans le but d’alimenter le canal du Midi via « la rigole », nom donné au petit canal qui descend jusqu’au seuil de Naurouze (point le plus haut du canal du midi). Mais le volume de la retenue se révèle insuffisant. Après sa tournée d’inspection en 1685, Vauban décide de surélever le barrage pour créer une réserve d’eau sur 67 ha et d’une contenance de 6 millions de mètres cubes.
Le barrage de Saint-Ferréol, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO et fait partie des grands Sites de Midi-Pyrénées. Il fut pendant plus de 200 ans le plus grand barrage d’Europe.
Il est possible d’y partager d’agréables moments en famille avec la baignade surveillée en été, la base de loisirs ou encore les restaurants avec vue privilégiée sur le lac.
La ville de Castelnaudary, bienvenue au pays du cassoulet !
À 25 Km du Vaux
Castelnaudary est située en plein cœur du Lauragais dont elle était la capitale avant la création des départements en 1790. Elle se trouve dans la plaine du Lauragais avec au nord les contreforts de la montagne Noire et au sud les collines de la Piège qui précèdent les contreforts des Pyrénées.
Dans le nom de cette ville l’on trouve une contraction de mots d’origines occitane et basque. D’un côté, castelnau est lié à l’occitan castèlnòu c’est-à-dire « château nouveau » ou plus littéralement « château neuf », et ary est le mot basque (h)arri signifiant pierre. Ainsi, sous Castelnaudary se cache « nouveau château de pierre » ou plus probablement « château neuf du rocher ».
Au tout début l’on trouve le château neuf d’Arius ou Castellum Novum Arri, dont la première mention officielle remonte à 1103.
Lors de la croisade des Albigeois, Simon de Montfort, chef des croisés, y est assiégé par les comtes de Toulouse et de Foix en 1211 ; l’issue fut l’abandon du siège par les comtes de Toulouse et de Foix.
Gastronomie
Cette ville est un haut lieu de la gastronomie française. On dit même que c’est la capitale du Cassoulet. Vous pourrez y déguster les haricots de ce plat favori des habitants du Lauragais mais aussi de toute l’Occitanie et plus largement du Sud-Ouest. L’économie locale participe au rayonnement de cette spécialité.
Le canal du midi
Sur la demande des habitants de la ville, Pierre-Paul Riquet, concepteur du canal du Midi (alors canal royal du Languedoc), et François Andréossy, géomètre expert, ont fait de Castelnaudary le cœur technologique de cet ouvrage, par la construction du Grand Bassin. C’est la seule étendue d’eau de cette dimension (7 hectares) entre Toulouse et Sète.
Le point de vue sur la ville est admirable : d’un côté les écluses Saint-Roch sont une illustration de l’art et de la technique de l’ouvrage ; de l’autre, l’île de la Cybèle conçue, en ce pays de vent, comme brise-lames. Imaginez ce Grand Bassin couvert de gabares chargeant le grain pour Sète et la Méditerranée, ou pour Toulouse, la Garonne et l’océan Atlantique !
Vous pourrez louer une péniche pour faire une portion du canal au calme et à l’ombre des platanes centenaires.
Lac de la Ganguise
C’est une base de loisirs départementale essentiellement utilisée pour la voile et la planche à voile par les écoles, séjours scolaires, associations sportives (ou non sportives) et colonies de vacances. Il est très apprécié des véliplanchistes pour ses vents fréquents et forts, bien qu’irréguliers. Il se situe sur le territoire de cinq communes : Baraigne, Cumiès, Gourvieille et Molleville et Belflou. Il a été construit sur la rivière Ganguise en 1979.
À 27 Km du Vaux
Son utilisation principale est dédiée à l’irrigation agricole.
Les rives sont aménagées pour les randonnées, des aires de pique-nique sont présentes autour du lac ainsi qu’une base nautique. La pratique de sports comme le canoë, le VTT, le paddle et le pédalo y sont possible.
L’abbaye de Saint-Papoul : une église gothique avec un chœur baroque et un cloître de style roman.
À 28 Km du Vaux
Fondée au VIIIème siècle, l’abbaye de Saint-Papoul est citée pour la première fois en 817 dans un document émanant de Louis le Pieux. Au XIème siècle, la vie spirituelle est régie par la règle de Saint-Benoît.
En 1317, une réforme du pape Jean XXII crée l’évêché de Saint-Papoul. L’église abbatiale devient cathédrale et l’abbé Bernard de la Tour est nommé premier évêque. De 1317 à 1789, 34 évêques (dont 7 devinrent cardinaux) se succèdent à Saint-Papoul.
La cathédrale est plusieurs fois pillée : en 1361 par des « routiers », puis en 1412 par les Bourguignons et à nouveau en 1595 par les Calvinistes. L’époque révolutionnaire met fin à l’évêché de Saint-Papoul, l’église cathédrale devient église paroissiale et son cloître est saccagé par la mise en vente des éléments en marbre. Il faut attendre son classement aux Monuments Historiques en 1840 pour commencer les restaurations.
Venez visiter le réfectoire des moines, admirer des objets restaurés, déambuler dans le cloître du XIV ème siècle, voir la salle capitulaire avec sa voûte en croisée d’ogives, se plonger dans l’église qui possède une nef bordée de chapelles.
Sorèze
À 21 Km du Vaux
Située au pied de la montagne noire, Sorère est une ancienne ville minière du moyen âge. Sur les hauteurs, on peut y trouver la grotte du Calel d’où était extrait le minerai de fer.
Mais à Sorèze, on trouve l’abbaye Sainte-Marie -de-la-Sagne fondée au IX ème siècle, placée au pied du village fortifié d’origine, Berniquaut, situé sur les hauteurs. C’est une ancienne abbaye bénédictine qui est devenue une école royale militaire de 1776 à 1793 sous l’influence de Louis XVI.
De 1793 à 1991, l’école devenue privée depuis la suppression des écoles royales militaires en 1793 par la volonté des révolutionnaires français. Les dominicains reprennent l’école en 1854 sous la direction du Père Henri Lacordaire.
Malgré l’acharnement d’un groupe de personnes habitant la région, la structure ferme en 1991, mais laisse un véritable héritage culturel qui est encore visible de nos jours.
Hugues Aufray, Claude Nougaro, Gilles de Robien, Julien Lepers firent leurs études à l’Abbaye-école militaire de Sorèze.
Depuis avril 2015, l’abbaye abrite le musée Dom Robert. Un hôtel dans les anciens bâtiments construits à la fin du XVIIIe siècle a été aménagé. Le musée conserve et présente essentiellement une collection de tapisseries dont les cartons ont été réalisés par Dom Robert (1907-1997), moine bénédictin à l’abbaye d’En Calcat toute proche à Dourgne dans le Tarn.