Présentation de la Commune

Vaux, commune rurale du Lauragais, ancien Pays dit de la Cocagne, est encore appelée informellement Le Vaux. La commune est située dans le nord-est du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie.

Vaux fait partie de l’aire d’attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Vallois ou Valloises ou Vauyens et Vauyennes.

Sur le plan historique et culturel, la commune est liée à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ».

Le village du Vaux est situé à 4 km de Saint-Félix-Lauragais, à l’écart de la route qui va de Toulouse à Revel. Il appartenait à la famille des Roqueville, seigneurs de Belesta-en-Lauragais et dépendait de la baylie de Saint-Félix. Vaux est cité dans le tableau des divisions administratives des domaines d’Alphonse de Poitiers en 1256.

En 1271, Le Vaux avait quatre consuls.

La tradition locale perpétue deux faits très lointains : saint Saturnin aurait évangélisé lui-même Le Vaux au IIIe siècle. Au XIVe siècle, le pape JEAN XXII se serait arrêté au château du Vaux, en allant rendre visite à son frère Pierre, famille Duèze, seigneur de Saint-Félix.

Pierre Duèze, était seigneur de Montbrun et vicomte de Carmain, probablement né à Cahors après 1244, et mort le 26 novembre 1326 à Avignon, est l’un des frères du Pape Jean XXII. Il épousa Marie de Grandis, mère de son fils Arnaud II Duèze, vicomte de Caraman.
En 1317, Pierre Duèze a acheté, à Bernard de Lautrec, la vicomté de Carmain (Caraman, Haute-Garonne) et la baronnie de Saint-Félix-de-Carmain (aujourd’hui Saint-Félix-Lauragais) confirmé par lettres patentes du roi Charles IV en octobre 1324.
Le Vaux était à l’origine entouré d’une enceinte fortifiée, formée par les maisons, se serrant les unes contre les autres près du château. Il n’y avait que deux portes, dont celle du Cers qui existe encore aujourd’hui, et la porte de la Drèche, détruite par Simon de Montfort, principale figure liée à son périple lors de la croisade contre les Albigeois. La porte était munie d’un pont-levis, aujourd’hui disparu, et de douves dont quelques-unes subsistent toujours.

L’attrait historique du village comporte le château d’origine féodale, puis remanié Renaissance, classé en 1944. Le mur-clocher de 1551, en cours de rénovation et dont s’en suivra, le classement de l’édifice, qui sera initié par la Mairie du VAUX, ainsi que les douves, dont le programme de rénovation a été arrêté début 2023 et qui débuterait courant de la même année. La rénovation des douves permettra également d’en demander leur classement pour l’intérêt historique et patrimonial.

L’église Saint-Blaise, plusieurs fois détruite au cours de l’histoire, et maintes fois rebâtie, son cimetière ont toujours été situés à l’extérieur de l’enceinte. Celle que l’on voit aujourd’hui a, hélas, remplacé une église de style gothique méridional qui avait été bâtie en 1520, par les chanoines de Saint-Félix, après les pillages et destructions des guerres de religion, qui traversèrent la France et cette région du Sud.

Bâtie sur le modèle de leur collégiale mais, de moindres dimensions. Elle mesurait 23 m de long, 11 m de large et 15m de hauteur.
Sa construction s’est étendue sur plusieurs décennies ; une inscription de 1530, révélait l’élévation d’une chapelle. Il semble que les chapelles aient été rajoutées plus tard. Elles étaient de taille et de style différents.
Une transaction du 23 mai 1551 indique la date de la construction du mur-clocher à
« cinq ausides ». Fermée de la Terreur (1793) au Concordat (1805), elle est toujours debout, malgré les outrages des hommes et du temps.

En résumé, l’Eglise Saint-Blaise est aujourd’hui un petit édifice rectangulaire de : 22,30 mètres de long, 8,90 mètres de large et 7 mètres de hauteur.
Il est flanqué de contreforts profondément ancrés dans le sol. On a gardé en partie les trois pans de l’abside et conservé le puissant massif occidental surmonté du clocher-mur triangulaire.

Le clocher-mur est à trois niveaux, chacun étant orné de part et d’autre d’un pinacle arrondi coiffé en poivrière. Il se termine au sommet par un étroit fronton triangulaire surmonté d’une croix. La hauteur totale est de 32 m. Il est ajouré de cinq baies en plein cintre abritant les cloches.

L’accès se fait par un porche à linteau plat reposant sur de simples colonnes, ouvert dans le mur occidental

Les Valloises, Vallois, sont attachés à leur église et à son clocher.

Climat

La commune est exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Saune, la Grasse et par divers autres petits cours d’eau.

Patrimoine

Elle possède un patrimoine naturel remarquable composé d’une zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique.

Paysage

Elle dispose d’un lac d’une étendue de 6hectares, classé en 2ème catégorie piscicole.

La commune est parcourue de nombreux chemins de randonnés, inventoriés, aux noms aussi évocateurs que bucoliques.

Ces chemins sont classés au PDIPR.

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Chemin de l’Ane

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Chemin des Fourches et des Collines

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Le Lac et l’Observatoire

3 moulins à vent, dont le plus vieux du Lauragais, sont situés sur la Commune du Vaux.
Ils sont désailés, le dernier en 1958, et devraient dans les prochaines années faire l’objet, pour certains, d’une rénovation au titre du Patrimoine Ancien.
La façade de la Mairie est l’une des plus belles du Lauragais.

La commune, encore vivante, dispose d’une école primaire regroupant les élèves des 7 clochers avoisinant le VAUX, dans un RPI.

La communauté de communes

Au cœur du triangle Toulouse-Albi-Carcassonne, la communauté de communes Aux sources du Canal du Midi rassemble 28 communes réparties sur trois départements : l’Aude, la Haute-Garonne et le Tarn et une région : Occitanie.